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Dune
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21 décembre 2007

journée avec fidoche, 21 déc

3 semaines. Voilà le temps que je ne l'avais vu. Pour une relation régulière c'est un temps assez long, mais gérable, grâce notamment à internet.
Beaucoup de travail de son côté, une visite familiale du mien, nous étions tous deux fautifs.

Dominer, hors vie commune, c'est aussi accepter que l'autre ait une vie.

La dernière fois que je l'ai vu, je lui avais donné l'autorisation tant attendue de m'appeler Maitresse.
Je m'attendais, après lui avoir fourni cet honneur, avoir un compte-rendu digne de ce nom, dans les délais réclamés (pour le lendemain max). Mais l'ayant vu le vendredi, j'ai du attendre le lundi pour avoir mon compte-rendu. Durant le we ma colère est montée, et je visualisais assez bien la punition méritée. Le lundi, lui en faisant réflexion sur internet, il me donne une excuse qui m'adoucit quelques peu, mais je reste sur la punition, bien que plus douce. Le délai de 3 semaines a peut-être réduit ma colère, mais je voulais toujours mettre les choses au point par rapport à cette erreur qui, je le souhaite, ne se reproduira plus. Il doit montrer davantage d'effort à suivre mes ordres.

Ce matin il arrive, vers l'heure dite, il entre, je lui dit de poser ses affaires et de s'agenouiller.  A cause du froid ses pieds sont vite endoloris; cela aussi du à un manque d'entraînement flagrant. Je ne suis pas d'humeur à la compassion et le laisse un peu ainsi, rectifiant sa position quand nécessaire.
Je lui fais mes remontrances qu'il écoute tête baissée. Quand je souhaite punir un soumis, il est important qu'il sache pourquoi il est puni, ce que je lui reproche. Une fois que je suis assurée de cela, je me lève, sors un paddle en cuir, lui dit de fermer le store et m'offrir ses fesses. Il ne les cambre pas encore directement comme je veux, mais ça viendra. Sa tenue est parfaite: pantalon noir, chemise blanche, boxer noir. Je lui descends le boxer, et en frappant fermement, sans réelle préparation, je le réprimande. Je m'assure qu'il comprenne à travers mes coups et mes paroles son erreur. Il pousse quelques gémissements, mais j'avoue que j'y suis allée doucement. Je voulais qu'il ressente les coups, sans plaisir, sans pour autant être trop dure pour cette fois. Quand j'estime que cela est suffisant, je lui ordonne de se rhabiller, de s'agenouiller et de me demander pardon. Ce qu'il fait plutôt bien dès le départ. J'aime que le soumis, quand il demande pardon, formule précisément son (ou ses) erreur, et finisse par une promesse d'amélioration. Sa sincérité est importante. Elle ne sera vérifiable qu'à travers ses efforts pour ne plus me déplaire.

Il n'y a qu'après la punition que le soumis peut être pardonné et que la relation, si celui-ci ne faute plus, peut reprendre son cours. Le serrer dans mes bras est une façon de dire "reprenons où nous en étions" et "je compte sur toi pour me prouver que tu me mérites".

Après cela je lui ai fait subir une des pratiques les plus hard que j'exerce: le piplettage!
Nous avons parlé de lui, de moi, de lui, de moi.... sur la vie, le passé, la famille, le boulot....
J'aime connaître l'univers de mes soumis, ça me permet de mieux les comprendre, les soutenir si nécessaire etc...
Aujourd'hui, c'était moi qui avait besoin de me confier, de parler, besoin de compagnie. Parce que je ne suis pas "occasionnelle", que je domine avec tout mon être, par nature, je me permets d'être faible face à un soumis, je me permets d'être humaine. J'aime pouvoir me confier à lui sans que la hiérarchie ne change.

fidoche a fait quelques erreurs aujourd'hui, dès qu'il parle de son travail, il se met à me tutoyer, voilà un vilain réflexe qu'il se doit de corriger ; avant que je ne m'en occupe....
Quelques taquineries et provocations qu'il s'est permises étaient aussi de trop. Je sais rire, mais il ne doit jamais perdre de vue de à qui il s'adresse. j'ai donc eu à le reprendre, et certaines fois je serai moins indulgente.

Un bon point en revanche est qu'il a retenu que je n'apprécie pas qu'il ait une haleine de fumeur, et il n'a pas fumé aujourd'hui. Son comportement s'en est ressenti dans l'après-midi, mais je le félicite pour cet effort.

Nous avons fait une mise au point sur l'agenouillement et le fait de se relever, qui était franchement médiocre.

Je l'ai raccompagné à la gare afin de vérifier que la première leçcon, la capacité à la marche, n'était pas oubliée. Il a su se caler sur mon rythme, sans me gêner.

Durant cette journée, je l'ai laissé me baiser les mains, comme il semblait en avoir envie. Il a d'ailleurs eu à y mettre de la creme.
Il est doux et affectueux ce qui ne me déplaît pas. Tant que cela reste respectueux et qu'il connaît sa place.

Avant de partir, je lui ai dit que s'il n'y avait pas eu de retard dans son compte-rendu, j'aurais eu envie de le récompenser, et lui ai montré la robe que j'aurais alors portée...moulante, à paillette, courte, décolletée...
Il m'a dit plusieurs fois que je suis une femme superbe, et l'a redit m'imaginant dans cette robe...

Je compte sur lui pour la suite, et espère que nous pourrons avancer vendredi prochain, à notre prochaine rencontre.

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