domina cassée

J'ai eu une relation forte, intense, sublime. Ma première relation bdsm en fait.

La personne était en couple, ne me l'avait pas dit au départ, puis quand je l'ai su, je me suis adaptée, j'ai accepté de continuer. Le lien a été fort.

Je le connaissais parfaitement, et c'était réciproque. En sa présence j'étais totalement à l'aise, totalement moi, sans aucun masque. On pourrait dire que je n'ai jamais était autant à nu.

Il y avait en sous-jacence de notre lien BDSM une amitié profonde, sincère, à laquelle je donnais tout mon coeur.

Je l'ai éduqué, lui ai fait vivre des choses, des émotions que jamais il n'aurait imaginés. C'est certainement lui qui m'a dit les plus belles paroles que j'ai eues d'un soumis. Certaines me reviennent encore dont " je ne savais pas que je pouvais être si soumis". A savoir que lorsqu'il m'a rencontrée il était loin d'être novice dans le milieu.

Il me connaissait tant, un seul de mes regards suffisait à le rappeler à l'ordre. Je le sentais trembler de l'intérieur que ce soit de satisfaction ou de crainte. Je pense d'ailleurs avoir autant aimé provoquer chez lui l'un et l'autre de ces sentiments. Je vibrais moi aussi selon ses émotions.

Et un jour, au téléphone, il m'a dit reprendre le BDSM avec sa compagne. Je me souviens encore amèrement de cette douche froide, glaciale, que j'ai reçue ce jour là.
Un contrat avait été rédigé, notre relation avait duré plus d'un an, et rien n'a été respecté.