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Dune
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4 mars 2009

douleur

Cette piqûre lancinante qui s'incruste dans mon dos me rappelle ma Maitresse. Je sais qu'elle est là, derrière moi, qu'elle veille sur moi, qu'elle me surveille. Elle joue telle une chatte avec sa souris, j'attends, soumis.
Va-t-elle de nouveau me frapper, qu'a-t-elle en projet? Peu importe, je patiente, je suis attentif et disponible.

J'aime la sentir, j'aime la raviver, cette piqûre au fond de mon être qui me rappelle sa présence. A travers les douleurs qu'elle m'inflige je me sens moins seul.

Retrouver la chaleur alors ressentie met tout mon être en émoi, pouvoir retrouver ce contact si fugace est d'une douceur sans nom.

Je rêve de sa main, nue ou gantée, j'ai appris à l'accepter inaccessible, seule ou munie d'un instrument qu'elle saura parfaitement manier. Cette main me procure tant d'émotions que je souhaite la chérir, l'aimer, fut-ce en secret.

De tout son être émane une force gigantesque ; attirante car elle promet le bonheur, le paradis, et pourtant elle maintient à distance de par sa puissance brûlante.

Je l'aime, je la vénère, quel que soit son choix me concernant, je l'accepterai tel du miel versé sur mes lèvres.

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Commentaires
T
Madame,<br /> Voilà un magnifique texte exprimant parfaitement le lien relationel entre un soumis et sa maitresse.<br /> Qu'est-ce la douleur infligée par sa maitresse? Comment le soumis ressent-il la douleur?<br /> C'est justement pas la douleur qu'elle inflige à son soumis que les liens se reforcent et se perennisent.<br /> Et le soumis par ce "marquage physique" ressent la douleur.<br /> Mais finalement cette douleur est un plaisir car son corps appartient à sa maitresse. Dans une vraie relation le soumis ne doit manifester aucune reserve à la douleur qui arrive et rester receptif à l'attention que lui porte sa maitresse par ces actes...<br /> Thierry
P
Je me suis toujours demandé quelle part de renoncement de soi on laissait dans sa soumission. Et si elle est totale, n'est ce pas là le moyen d'affirmer sa sincérité, d'abord à soi même, ensuite à sa maîtresse ...
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