Domination et Pouvoir

On me demande souvent ce que j'aime dans la Domination. Souvent je pense au frisson que je ressens quand je lis la crainte dans les yeux du soumis.
Récemment j'ai eu une image plus complète...

Dans la plupart des séries TV ou des romans, il y a un personnage qui a du pouvoir, qui dirige le monde, ou qui réussit toujours quoiqu'il arrive. Ces personnages ne me donnent pas envie, je leur laisse volontier le boulot de sauver le monde. Ce qui me fait frémir dans ses histoires, c'est davantage quand il y a une histoire d'amour derrière et que ces "durs" aiment une femme qui devient alors leur seule faiblesse.
Là, je frémis. Etre la femme qui dirige le pouvoir. C'est une image si forte!

Voilà ce que je ressens quand je domine un homme _ pas juste au début, mais quand la relation est installée et qu'il devient dépendant de moi _ j'aime cette snesation de lui être indispensable et d'être la seule à le contrôler.
Il n'est pas nécessaire que ce soit un caïd ni quelqu'un de gradé, mais le seul fait de l'avoir en mon pouvoir me transporte.

C'est comme être belle, le savoir, sentir tous les regards posés sur moi et marcher fièrement.
J'aime être la femme qui fait tourner les têtes.

Voilà une bonne partie de ce que j'aime dans la Domination.

Comments

[Thierry]

Attention ! Quand le maso cohabite avec égalité avec le sado, le vrai détenteur du pouvoir n'est pas celui qui domine dans le jeu. C'est le maso qui tire les ficelles.

[dune]

J'allais répondre à Thierry qu'il ne faut pas confondre sadisme et perversité, ou pire et malfaisance, mais je vois que paddy a réagi à ce commentaire.
On peut dominer, prendre pouvoir sur l'autre sans lui vouloir du mal, sans "perdre de son humanité".
Si tu lis mon blog, tu verras que le bien-être de mes soumis me préoccupe toujours.
De plus le sadique a son complément : le maso, et tous deux s'épanouissent ensemble.

[Paddy]

Il ne faut pas confondre domination et séduction. On ne séduit pas par la force psychique ou physique, mais par ce que l'on est, son apparence, ou l'idée que l'on fait passer de soi, son image.

Séduire,c'est se démarquer de la masse, être différent de "tous les autres".
Susciter l'envie et le désir. Pas la crainte. Ce n'est pas contraindre à ... C'est donner envie de ...

[Thierry]

Le pouvoir sur l’autre, c’est l’essence même du sadisme.

Faire de l’Autre sa chose, sa dépendance. Lui dénier son principe de liberté.

Le sadique prend plaisir au moment où l’Autre bascule en son pouvoir.
Il se croit alors l’égal du créateur.
Quelle illusion !

Ce qu’il ne sait pas c’est que la confrontation à l’Autre, un autre qui serait libre de se dresser en égal face à lui ; ce qu’il ne sait pas c’est que cette confrontation les embellit et les fait grandir l’un et l’autre.
Il s’ampute ainsi de la part de son humanité qu’aurait pu lui apporter un alter ego.

Le sadique s’enfonce progressivement dans les ténèbres sans fin emportant avec lui, l’Autre qui n’avait jamais rien demandé de tel.

Thierry

[Alain]

La femme - faiblesse de l’homme est le ressort permanent de toute notre vie d’adulte.

Jack Bauer (série 24h chrono) fait les pires conneries quand on menace sa femme, comme il fait avouer les terroristes les plus endurcis en menaçant leur famille.

Plus terre à terre, dans la vie quotidienne, les femmes, protectrices du foyer annihilent l’essentielle de la puissance de l’homme de leur vie. Ceux-ci, taillés pour l’aventure, deviennent des petits moutons du métro boulot dodo.

Inutile d’en vouloir aux femmes : « C’est ainsi que le monde tourne » comme le chante Jacques Brel.

Pour les femmes, ce sentiment de domination devrait être quotidien et ne pas leur apparaître comme exceptionnel : C’est physiologique. Car les femmes émasculent en permanence les hommes. Les plus intuitives sauront aménager quelques espaces à l’homme.

Pour certaines ce sera les galipettes au lit (où la plupart feigneront la jouissance) pour d’autres ce sera la pratique d’une activé à la quelle elles ne prendront jamais part si elles sont avisées. Cela s’appelle des soupapes.