une jupe

Une jupe. J'ai eu envie de mettre une jupe, envie d'être féminine, pour lui, aujourd'hui. A la base nous ne devions nous revoir avant un certain temps, mais étant disponible je lui ai demandé 2 jours avant, par texto s'il en était de même pour lui. C'était bien le cas. Ce matin je l'ai donc appelé dès 8h. J'ai aimé qu'il réponde dès la 2ème sonnerie. Rendez-vous pris, chez moi, pour 10h30. Il m'envoie un texto à l'heure dite pour s'excuser d'un petit retard. Je savais que le bus pour me rejoindre roulait peu, je ne suis donc pas surprise. Je repère dans son texto qu'il m'appelle "Maitresse". J'ai envie qu'il me masse les jambes, je lui dis de s'agenouiller et lui tends un lait pour qu'il me masse. Ses mains sont chaudes, j'apprécie. Il s'y prend bien. De mon côté, cela me fait grand bien, mais j'avoue avoir si peu l'habitude qu'on prenne soin de moi, qu'à cet instant j'ai presque l'impression de jouer un rôle, il y a quelque chose de pas naturel. Je profite pourtant de son massage. Ensuite, je veux lui faire découvrir un livre que j'aime particulièrement: "petits crimes conjugaux" de Eric-Emmanuel Schmitt. Il s'agit d'un huis clos entre deux personnes. Je lui propose donc d'en faire une lecture à haute voix. il se prête au jeu et cela est fort agréable de lui donner la réplique. Son personnage a de longues tirades mais il ne se démonte jamais et nous irons au bout du livre. Nous finissons, il est midi passées, je lui propose de sortir et lui dit que nous allons manger à Leroy merlin, cela l'interpelle mais il me suit. Il doit d'abord remettre mes bottines, domaine où il lui faut décidément s'améliorer. Une restauration rapide à l'entrée du magasin, quelques parts de pizzas et je l'emmène faire un tour dans les rayons. Je sais qu'il n'est pas bricoleur, mais moi oui, alors je souhaite lui imposer un petit instant dans ce domaine. Pas contrariant, toujours confiant, il me suit sagement. Je lui explique même certaines choses. Nous repartons, je décide de rentrer à pied par un chemin que je connais, assez verdoyant et à l'abri des regards de la ville. Il y a peu de promeneurs, je m'assieds sur un banc, lui à mes côtés, et je lui demande de s'agenouiller à mes pieds. "là?" me demande-t-il, je lui confirme et il m'obéit, gêné. J'ai aimé ce court instant de gêne, et d'autant plus qu'il le surmonte pour m'obéir. J'ai choisi un moment où il n'y avait personne, et le temps qu'il reste agenouillé, je surveille discrètement les alentours. Nous repartons. De retour chez moi il voit un sticker non déballé sur mon canapé, je lui dis que j'attends une aide pour le poser, il se propose. Nous avons alors un moment de complicité, à décider comment agencer les parties de ce décor. J'aime le regarder et le guider dans la pose de certains morceaux. J'aime son obéissance car il sait aussi donner son avis quand on lui demande. Je teste ensuite son corps, son abandon. Au tout début, je sens une très légère résistance, je lui fais remarquer et il se laisse aller. Je joue un peu. Je lui explique quel est mon but, je lui parle de mes rêves. Pour cela je l'ai placé assis devant le canapé, moi derrière lui, une jambe sur chacune de ses épaules. Je lui dit mes envies, un des buts de cette relation. L'heure est venu de le faire partir, je souhaite le raccompagner à l'arrêt de bus, il doit donc à nouveau me chausser, je le guide avec quelques conseils pour l'aider, il y arrive cette fois très bien. Quand il était à genoux, qu'il me massait, je lui ai demandé mon numéro de portable, il le sait parfaitement. Pour la prochaine fois je souhaite qu'il apprenne les paroles d'une chanson: "je voudrais la connaître" de Patricia Kaas. Il n'est pas habillé comme j'aime, n'ayant pas de chemise blanche. Je lui ai dis d'y remédier. Je serai heureuse de voir qu'il fait cet effort pour moi. Je lui ai parlé des trois carnets qu'il lui faudra avoir: règles d'or, cahier de textes, et erreurs, il pense ce dernier inutile, je lui souhaite.