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Dune
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17 février 2009

souvenir d'une garce

Je t'ai accepté tel que tu m'avais été présenté par mon soumis virtuel chargé de me trouver une soumise...
Travesti, tu te décrivais, je t'ai répondu que tu ne serais ni homme ni femme mais mon objet, un jouet.
J'ai entrepris ton éducation par un échange de mails, dans ce contexte de relation virtuelle que je te proposais. Une vraie relation s'est ainsi créee, faite d'apprentissage, de rigueur, de régularité, de remise à l'ordre.

Un jour, sur un coup de tête, je t'ai rencontrée. Comme j'ai pu aimer ton stress, ton angoisse, ton anxiété, à l'idée de rencontrer celle que tu vénérais déjà!
C'en est suivie une relation tellement intense, faite de découvertes, de complicité, d'émotions.
C'est toi qui m'a dit les plus belles choses. Comme cette fois où tu m'as avoué, malgré ton expérience du milieu, ayant appartenu à diverses personnes, ne t'être jamais senti aussi soumis, ne pas savoir avant moi, que tu pouvais être aussi bas.
Tu m'as qualifiée de sadique et perverse, quels doux compliments pour une domina que ces mots venant de la bouche d'un soumis!
Tu m'as "interdit" de me dire débutante dans un domaine, car dans tout ce que j'entreprenais, tu sentais une main experte qui savait ce qu'elle faisait. Tu as été ma première fois dans tant de domaines...

J'ai découvert mon sadisme avec toi, je me souviens de cette fois où, pour te punir, je t'avais attachée prosternée, les coudes reliés aux genoux. Pour changer, je frappais ton bras ; sous l'effet de la douleur, tu as eu un mouvement du dos, tous tes msucles se sont contractés, j'ai trouvé cela tellement beau, que je n'ai voulu que te redonner de la douleur pour que tu m'offres à nouveau ce spectacle....Depuis ce jour je me sais sadique.
J'étais parfois surprise de tes remerciements quand je t'offrais des séances de fessées à coups de ceinturon, mais depuis je sais le plaisir que tu pouvais y prendre, et je sais doser selon les circonstances le plaisir ou la douleur.

Tu me connaissais parfaitement, je n'avais pas à parler, tu savais quand tu avais fauté. J'aimais l'état dans lequel mon mécontentement te mettais, je ressentais alors mon pouvoir sur toi.
Je savais précisément comment te faire mal, comment te faire du bien. Je lisais en toi comme dans un livre ouvert.

Mais tu as décidé d'arrêter tout cela. Ta peur de la solitude t'a fait retourner vers une qui ne t'offrira jamais le bonheur que je t'ai donné. Tu le sais, et tu l'admets.
Ce que jamais je ne te pardonnerai, ce n'est pas ton départ, que je peux accepter ; c'est la manière dont tu me l'as annoncé, sans respecter le contrat que nous avions signé, sans me voir en face.
Cette nouvelle, au téléphone, me blesse encore.

Nous étions réliées par une corde solide, depuis que tu as voulu la briser, t'y prenant d'une fort mauvaise façon, je suis et resterai ce fil sur lequel tu marches, te rappelant sans cesse que sous moi, il y a le vide!

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Commentaires
P
Je comprends ce que tu as ressenti qui d'une certaine façon est une remise en cause (?) d'une histoire que tu as de ton côté vécue en étant sincère ... Tu as été trompée, c'est très douloureux à vivre et très difficile à accepter. Surtout, je crois que cela marque les relations que l'on peut avoir par la suite. <br /> Je n'en dis pas plus non plus parce que je respecte ta discrétion.
D
Le plus douloureux, ce n'est pas que l'oiseau souhaite sortir de la cage...cela je peux le comprendre.<br /> C'est bien la façon employée, ce n'est pas un prétexte comme tu dis, j'ai senti un manque de respect dans cette rupture par téléphone.<br /> Et il n'y a guère de sursaut d'autonomie dans son acte...mais je ne souhaite pas en dire trop
P
Je crois que le plus douloureux est de réaliser qu'on s'est trompé sur une personne parce que cela remet en question sa capacité à juger des êtres humains. C'est déstabilisant, comme si une partie de soi avait été arrachée.
P
Est ce si difficile de perdre son objet ... ou est ce seulement ce sursaut de volonté et d'autonomie qu'on attendait pas ... ? La manière n'est que le prétexte, n'est ce pas ?
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