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Dune
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12 octobre 2009

le problème du virtuel

Le virtuel, la relation virtuelle telle que je la vis et la crée avec flipi, a de nombreux avantages : d'une part ça permet de former le soumis, lui apprendre ce qu'on attend de lui, avant même de le rencontrer ; d'autre part, il n'y a pas de problèmes de lieu, d'horaires...

Mais il y a un défaut : justement, en virtuel les limites se font oublier, on entre dans un monde imaginaire. On peut se créer un appartement qui serait exactement à l'endroit qu'on souhaite, avec les accessoires incorporés aux mûrs si on en a envie (j'adore toutes ces possibilités!), mais dans l'absence de limites, j'ai tendance à vouloir faire au soumis des choses qui n'arriveront jamais en réel. En virtuel, je suis Dune domina, dans son ensemble et entièrement ; je ne suis plus une femme mariée, plus une maman, plus une employée, je ne suis que domina, et mes seules limites sont celles de mon imagination (c'est dire! :-) ).

Cela n'est pas un gros problème quand on décide de jouer en virtuel et d'y rester. Dans ce cas on peut bien s'amuser à fantasmer sur pleins de sujets, il n'y pas de souci. Seulement, avec flipi, et c'est d'ailleurs ce qui fait l'intérêt de cette relation, je souhaite passer au réel. Je le forme pour le moment où il viendra sur Paris et qu'il sera mon soumis réel. Aussi, je dois me surveiller, je ne peux me permettre d'agir en virtuel de façon trop différente que j'agirai en réel, sans quoi il risque d'être déçu. Je ne veux pas que la relation réelle que je lui réserve risque de lui paraître fade par rapport à mes écrits.

Et se surveiller, se contrôler dans un monde sans limite, c'est frustrant!

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P
Le virtuel est le monde du fantasme, sans limite ou presque. Il est purement cérébral et fait appel à son imagination, stimule ses désirs sensuels ou sexuels, entraine du côté "obscur" de sa personne, cette partie de soi qu'on a du mal à assumer vis à vis des autres et surtout de soi même.<br /> <br /> La confrontation physique donne la possibilité de passer du fantasme aux actes, et oblige de ce fait à devoir assumer ce que l'on est et son côté obscur, face à une autre personne apte à juger... La crainte du jugement, l'enjeu du jugement, constituent suffisamment de freins moraux pour inhiber ses désirs, ses fantasmes. Ou pire, de ne pas en retirer en réalité le plaisir qu'ils font éprouver lorsqu'on s'imagine les mettre en scène. Il n'est pas forcément bon de passer du fantasme à l'acte.<br /> <br /> Le mieux est peut être de séparer les deux mondes et d'offrir quelque chose de différent mais basé sur le contact physique (même s'il n'est que visuel ou sonore), dans le monde réel, et de continuer à laisser libre court à son imaginaire dans le monde virtuel. En gardant son personnage cohérent d'un monde à l'autre ...
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